Voici un poème que j'ai reçu dans mon courrier virtuel.

Il est tellement parlant à mon avis qu'il de doit pas rester dans la virtualité,

 mais profiter au plus grand nombre de personnes .

En plus d'être un magnifque poème, c'est une très belle leçon de vie.

Prenez le temps de le lire jusqu'au bout.

 Pour les amateurs de langue française, un vrai petit bijou.

 Loin des vieux livres de grammaire,
 Écoutez comment un beau soir,
 Ma mère m'enseigna les mystères
 Du verbe être et du verbe avoir.

 Parmi mes meilleurs auxiliaires,
 Il est deux verbes originaux.
 Avoir et Être étaient deux frères
 Que j'ai connus dès le berceau.

 Bien qu'opposés de caractère,
 On pouvait les croire jumeaux,
 Tant leur histoire est singulière.
 Mais ces deux frères étaient rivaux.

 Ce qu'Avoir aurait voulu être
 Être voulait toujours l'avoir.
 À ne vouloir ni dieu ni maitre,
 Le verbe Être s'est fait avoir.

 Son frère Avoir était en banque
 Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son égo.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,

Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
 Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

 Le verbe Avoir a besoin d'Être
 Parce qu'être, c'est exister.
 Le verbe Être a besoin d'avoirs
 Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Joli, non ?

Exceptionnellement ce texte mérite d'être transféré largement.
 Vive la langue française !
 Oublie ton passé, qu'`il soit simple ou composé,
 participe à ton présent pour que ton futur soit plus que parfait

Avoir ???? 

                                             Ou être ????????

Merci chers amis 

pour votre visite

A bientôt.

    Cette année Noël est un peu spécial pour les Thannois, dont je suis.

Notre ville a été fondée il y a 850 ans et durant tout l'été de nombreuses  festivités  ont marqué ce jubilé.

Comme notre église-collégiale magnifique édifice gothique flamboyant montre de sérieux signes de fatigue, le conseil de fabrique a  fait réaliser un vitrail-blason, ce qui fera un objet souvenir précieux et contribue à sa

réfection.     

Ce vitrail vient d'être terminé en 50 exemplaires numérotés.

 J'ai décidé d'en acquérir un, et c'est notre cadeau de Noël  familial.

Pour la petite histoire, ce vitrail qui a été réalisé par les ateliers Loire de Chartres et la maison Hubert Kempf de Kaysersberg, comporte en son centre l'angelot présentant la relique de Saint-Thiébaut -saint-Patron de Thann- sur les côtés, la collégiale, le château de l'Engelbourg et la tour des sorcières.

Cette image, figurant dans les archives de la ville, est la seule nous montrant le château avant sa destruction en 1673.

Il est en place à côté de l'arbre de Noël,

qui n'est pas peu fier du nouvel arrivant.

      Blason et sapin ne peuvent faire que bon ménage, le sapin étant autant symbole de notre ville que le château, dont il ne subsiste qu'une partie  renversée du donjon, appelée maintenant communément l'Oeil de la sorcière et qui domine toujours la ville.  

J'en profite pour souhaiter

à tous mes visiteurs et amis une belle fête de Noël.  

Quelle mouche vient donc de piquer mon clivia ?

 Installé discrètement au plus bas du porte-plantes

 il se contentait depuis une bonne dizaine d'années

à ne  produire que des rejets, que des rejets, que des rejets....... 

Combien de ces  petits plants n'ai-je offerts à qui en voulait !

J'en parlais même il y a quelques mois,

 sur le blog de Linou 88, qui avait aussi des soucis avec son clivia.  

Et ne voilà-t-il pas que depuis quelques jours,

je vois s'ériger en son centre une drôle de tige....

Toujours est-il que depuis hier une sublime fleur orange 

me regarde avec fierté, me prouve

avec un petit air d'insolence

qu'elle est victorieuse de mes sarcasmes.  

Ben oui, sa dernière floraison datant d'il y a dix ans environ,

j'ai cru que mon clivia avait une vie de femme

et donc atteint l'âge d'une certaine retraite.

Que nenni, pas de retraite pour les fleurs,

et la nature a ses mystères, ses caprices ; 

 allez donc savoir comment on nomme ce genre d'éclosion :

Printemps, renouveau, renaissance, résurrection ?

La nature nous donne ce qu'elle peut, ce qu'elle veut,

ce que nous voulons bien voir, bien accueillir.

Soyons reconnaissants pour sa générosité,

car la nature peut être aussi bien être

une justicière vengeresse et cruelle. 

Mon clivia s'est souvenu que je ne l'ai jamais 

abandonné malgré sa discrétion et me récompense de

sa belle parure printanière.  

Merci pour votre visite

et votre commentaire est toujours le bienvenu.

A bientôt

Vous souvenez-vous de SIM,

ce charmant fantaisiste acteur-chanteur,

ami de Louis-la-Brocante,   

et humoriste de chez Monsieur Philippe Bouvard ?

Je crois que tout le monde l'aimait bien,

 par contre, lui, il n'aimait pas les rhododendrons

et ça, c'est bien dommage,

car il n'a pas eu l'occasion de voir le mien

qui accueille mes visiteurs.

Voici les paroles de J'aime pas les rhododendrons

 composées et interprétées par Sim :

"J'aime bien mon père, j'aime bien ma mère
J'aime bien ma soeur et mon p'tit frère
J'aime la montagne, le bord d'la mer
Et les boutons d'la charcutière
J'ai le coeur comme la gare Saint-Lazare
On s'y entasse, il y a toujours une petite place

Mais pas pour les rhododendrons
J'aime pas les rhododendrons
Faut pas qu'les rhododendrons
Viennent me chatouiller les narines
Ça m'fait des cloques sur la poitrine
Sur le bout du nez

J'aime pas les rhododendrons
Parce que les rhododendrons
Sont d'la famille de plantes dicotylédones gamopétales
Comme les azalées
Ça veut tout dire

Faudrait pas croire que j'ai d'la haine
Pour ces p'tites fleurs qui ont plein d'graines
Dans mon jardin, il y en a plein
Et je ne vais plus dans mon jardin
Si seulement il y avait des roses
Des myosotis, des violettes ou des pâquerettes

Mais pas des rhododendrons
(Qu'est-ce qu'y dit l'bonhomme ?)
J'aime pas les rhogrogrengrons
(Hein hein hein y s'est trompé !)
Parce que les rhodrogrendons
(Ça s'arrange pas !)
C'est pas facile à épeler
Ce vache de 'h' pour le placer
C'est pas du nougat

(J'aime pas les rhododendrons)
(Parce que les rhododendrons)
C'est très sournois
Faut s'en méfier
Ça fait de l'ombre à mes fraisiers
À mes azalées
Ça veut tout dire

J'aime pas les rhododendrons
Faut pas qu'les rhododendrons
Viennent me chatouiller les narines
Ça m'fait des cloques sur la poitrine
Sur le bout du (nez)

J'aime pas les rhododendrons
(s'il aime pas les rhododendrons)
(Il a qu'à planter des oignons)
(Faudrait appeler son syndicat)
(Pour lui d'mander d's'occuper d'ça)
(On va pas faire le réveillon)
(À chanter les rhododendrons)

J'aime pas les rhododendrons ..."  

 Je suis sûre que sa chanson aurait pris une autre tournure,

ou alors, ironie du sort,

elle n'aurait pas eu le succès qu'elle a connu.

Toujours est-il que depuis deux jours,

 mon rhododendron explose

sous sa floraison

Il faut bien que je perennise ce cadeau de Dame nature

et que vous puissiez aussi en profiter un peu.

Avouons tout de même que le nom

de ces charmantes fleurs est aussi difficile à

prononcer qu'à écrire et que ces Messieurs de 

l'Académie Française pourraient certainement

lui attribuer un nom un peu plus poétique,

elles le mériteraient. 

Un peu d'histoire, d'après Wikipédia

Le rhododendron (du grec rhodon « rose », et dendron « arbre », littéralement arbre à rose) ou azalée est une plante dont le genre appartient à la famille des Éricacées. 

 À l'époque médiévale, le rhododendron était appelé « Rosage », terme qui a été conservé jusqu'au XVIII^e siècle, puisque Joseph Pitton de Tournefort introduisit en 1702 le « Rosage de la mer Noire », à la suite d'un voyage en Asie Mineure. C'est au naturaliste Carl von Linné que l'on doit la dénomination de Rhododendron.

Toujours, d'après mon informateur virtuel, la fameuse fleur produit dans le miel une substance néfaste à la santé, d'où, peut-être, l'aversion somme toute modérée de notre chanteur à son égard

N'empêche que ce matin mon arbuste a eu une visite

 très, très intéressée.

J'ai pu prendre une photo sans crainte

 et suis heureuse que je ne suis pas la seule,

peut-être, à  apprécier le rhododendron.

  Le voyez-vous ?

Son bourdonnement était pour moi, la mélodie du bonheur.

Si vous avez eu l'indulgence de me suivre jusqu'ici,

donnez-moi votre avis sur cette fleur et les paroles

de notre regretté SIM.

Merci à vous, chers visiteurs bonne continuation

et à très bientôt.